En Grèce, les fonctionnaires « trahis » se mobilisent

Publié dans Le Monde
Le syndicat de la fonction publique Adedy a appelé à un mouvement de 24 heures à la suite de l’accord annoncé entre Alexis Tsipras et les dirigeants européens.

Depuis plusieurs semaines, Athènes, d’ordinaire effervescente, vit au ralenti, marquée par les blocages politiques. Mercredi 15 juillet, la capitale grecque est davantage paralysée. Des mairies, administrations, pharmacies sont fermées, tandis que les hôpitaux de la capitale grecque tournent avec des effectifs réduits. La puissante centrale Adedy, qui représente toutes les confédérations syndicales du service public, a appelé, lundi 13 juillet, à une grève de 24 heures pour protester contre le nouvel accord annoncé par le gouvernement avec les créanciers internationaux.

A 11 heures, place Klathmonos, dans le centre-ville, une petite camionnette se gare, diffuse Bella ciao. Grigoris Calomiris, casquette rouge Adedy sur la tête, s’époumone au micro « rassemblement ce soir, venez nombreux ». Autour de lui, plusieurs centaines de partisans ont bravé la chaleur étouffante. Des membres d’Adedy, mais aussi du Pame (syndicat du parti communiste), de solidarité ouvrière…

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