
Syriza est-elle devenue « la » nouvelle force d’opposition en Grèce ?
Oui, nous représentons des travailleurs de couches sociales très différentes. Désormais, nous aurons une voix importante dans le débat, nous bloquerons certaines mesures du mémorandum 2 (salaires, coupures budgétaires…). Notre succès est dû à la critique de ce texte, à notre vision pro-européenne et à notre force de mobilisation. Syriza a en effet fédéré de nombreux politiques de différents partis (Pasok, KKE…)
Comment voyez-vous évoluer la situation dans les prochains mois ?
Antonis Samaras, le nouveau Premier ministre (Nouvelle Démocratie), va vivre un mandat difficile avec une énorme pression de l’Europe. La politique d’austérité va continuer, c’est une certitude, même si Samaras tentera de trouver des fonds pour soutenir la croissance et négociera deux ans supplémentaires pour l’application du mémorandum. Les Grecs manifesteront peut-être. Mais à Syriza, nous allons mener la bataille par notre travail d’opposition au parlement, sans appeler les gens à aller dans la rue.
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