La Tribune de Genève - Proeuropéen mais non membre de l’UE ni de l’OTAN, le pays redoute d’être la prochaine cible de Vladimir Poutine, alors que la Transnistrie est déjà aux mains de séparatistes prorusses.
Leurs craintes sont attisées par la Transnistrie, cet État pro-russe autoproclamé indépendant en 1992, à l’intérieur même de cette ancienne république soviétique devenue aujourd’hui pro-européenne. Niché derrière le fleuve Dniestr, le long de la frontière ukrainienne, la Transnistrie, au drapeau frappé de la faucille et du marteau, n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Vestige d’un « conflit gelé », il rappelle dangereusement le cas du Donbass, région pro-russe de l’Est de l’Ukraine, aux origines de la guerre actuelle.