C’est un séisme politique qui a secoué la Grèce, et l’Europe, lors de la victoire aux élections législatives du 25 janvier de Syriza, nouveau parti de gauche radicale, élu avec 36,3 % des voix. D’emblée, ses leaders, notamment le premier ministre, Alexis Tsipras, et le ministre des finances, Yanis Varoufakis, se sont employés à tenir tête à leurs créanciers publics. Une attitude de résistance, qui dans une Grèce toujours plongée dans la crise, a ravivé un sentiment de fierté nationale et une volonté de soutien, y compris chez ceux n’ayant pas voté pour Syriza.
Ces électeurs qui n’ont pas adhéré au programme politique de la gauche radicale scrutent aujourd’hui avec intérêt les actions du nouveau gouvernement. Avec des sentiments contrastés, mais aussi l’espoir que leur pays se relève enfin.
Voyage, en six portraits, dans cette Grèce qui n’a pas voté Syriza.