Grèce et Turquie, éternels frères ennemis. Les avions de chasse turcs fendent régulièrement l’espace aérien grec. Les navires militaires des deux bords croisent dans les eaux frontalières. Entre ces deux pays membres de l’Otan, plusieurs dossiers enveniment des relations houleuses de longue date.
L’épineuse question migratoire d’abord. En 2019, la Grèce est redevenue la première porte d’entrée pour les migrants en Europe. Athènes, qui enregistre 120’000 demandes d’asile, veut à tout prix restreindre l’arrivée de réfugiés.
Fin juin, le premier ministre de droite Kyriakos Mitsotakis, au pouvoir depuis un an, insistait : «La Turquie doit mettre fin aux actions provocatrices qui violent clairement les droits souverains de la Grèce.»
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